Salut Forum !

J'ai une ER5 de 1997 qui a eu pas mal de soucis à l'époque (carbus, robinet d'essence défectueux, diverses fuites et problèmes de régime, etc.). Avec la fin d'études, les déménagements, le boulot et les travaux de la maison, cela fait quelques années qu'elle est (mal) stockée dans un garage et en sale état. Mea culpa.

J'ai ENFIN le temps de m'en occuper et l'ai entièrement démontée. Y compris le moteur. Je n'ai pas la moindre prétention en mécanique mais cela fait un moment que j'ai envie de voir comment c'est fait à l'intérieur et comprendre l'articulation entre les différentes parties. Et vu l'état de la moto, pas grand chose à perdre de toute façon, je me suis dit que c'était l'occasion de me faire plaisir et apprendre ! En espérant qu'il ne me reste pas 3 vis à la fin comme sur les meubles Ikea

J'ai donc pris énormément de photos, vidéos, ai toutes les revues techniques et ai fait beaucoup de recherches pour savoir quoi contrôler précisément, comment le faire, et surtout, éviter les boulettes au remontage. Peut-être quelqu'un est déjà passé par là ? @Feodal ? @Junior ? @TheReaper ? Un retour d'expérience me serait très utile s'il vous plaît

Pas de souci particulier lors du démontage, j'ai suivi l'excellente vidéo Youtube sur le sujet : https://www.youtube.com/watch?v=57Y2xq2L5xo&t=476s et à part les vis et boulons VRAIMENT difficiles à décoincer, R.A.S.

J'ai commencé à passer certaines pièces au bac à ultrasons (merci Père Noël !) avec produit de nettoyage, et le résultat est très satisfaisant, notamment sur les pistons (bye bye la calamine, c'est comme neuf !). Je mettrai quelques photos dès que possible.

QUESTIONS :

• La RTA mentionne pour le remontage deux produits "Kawasaki Bond" (le cousin de James. James Bond ), qui ne sont plus disponibles : le silicone étanchéifiant ainsi que le joint liquide argent : savez-vous par quelles marques/références je pourrais les remplacer ?

• Il me faut également de la graisse hautes températures, de la graisse au "disulfide de molybdène" (à tes souhaits ), et du produit de blocage non permanent : des produits à me conseiller ?

Par avance merci pour vos retours et conseils, et bonne journée !

FOCUS graisse au disulfide de molybdene

Je ne voyais pas trop de quoi il s'agissait, et mes maigres connaissances en physique remontent collège/lycée, où j'étais plus intéressée par mon voisin de table que par les paroles de ma prof (ce que je regrette aujourd'hui ! ) . Bref, passons.

La RTA mentionne le "disulfide de molybdene" pour le remontage de certaines parties du bloc moteur, notamment les tiges de soupapes ou certaines pièces de l'embrayage et du vilebrequin. Il s'agit en réalité de "disulfure de molybdene" (certainement une erreur de traduction dans la RTA, car "disulfide" est le terme anglais). Quoi qu'il en soit, quand je tapais le nom dans notre moteur de recherche préféré, je trouvais des produits à base de bisulfure de de molybdene, et non disulfure.

Et là, merci ChatGPT pour les explications à suivre ('faut s'faciliter la vie parfois !) :

Les graisses au disulfure de molybdène et au bisulfure de molybdène sont toutes deux des types de graisses lubrifiantes utilisées dans diverses applications industrielles. La principale différence réside dans leur composition chimique et leurs propriétés.

Graisse au disulfure de molybdène :

• Cette graisse contient du disulfure de molybdène (MoS2) comme additif principal.

• Le disulfure de molybdène a des propriétés lubrifiantes exceptionnelles, notamment dans des conditions de charge extrême, de pression élevée et de basse vitesse.

• Il est souvent utilisé dans des applications où des lubrifiants solides sont nécessaires pour réduire le frottement et l'usure, comme dans les engrenages ou les roulements soumis à des charges importantes.

Graisse au bisulfure de molybdène :

• Cette graisse contient du bisulfure de molybdène (MoS2) comme principal additif lubrifiant.

• Le bisulfure de molybdène offre également une excellente lubrification dans des conditions extrêmes, mais il peut avoir des propriétés légèrement différentes du disulfure de molybdène en termes de résistance à la pression et de stabilité thermique.

• Comme le disulfure de molybdène, le bisulfure de molybdène est souvent utilisé dans des environnements où les lubrifiants solides sont nécessaires pour résister aux charges élevées et aux températures élevées.

En résumé, bien que les deux types de graisses utilisent des formes différentes de molybdène comme additif lubrifiant, ils peuvent avoir des performances légèrement différentes selon les conditions d'application spécifiques. (...) Dans le contexte du remontage d'un moteur de moto, où la performance et la durabilité sont essentielles, de nombreux mécaniciens optent généralement pour la graisse au disulfure de molybdène en raison de sa capacité à fournir une lubrification efficace dans des conditions de fonctionnement rigoureuses.

Quelle différence alors avec de la graisse hautes températures classique ? (mes questions existentielles du dimanche )

Les graisses hautes températures classiques et les graisses au disulfure de molybdène sont toutes deux conçues pour résister à des températures élevées, mais elles ont des compositions et des propriétés différentes :

Graisse hautes températures classique :

• Une graisse hautes températures classique est généralement composée d'une base d'huile synthétique ou minérale et d'additifs spéciaux qui améliorent sa résistance thermique.

• Ces graisses sont conçues pour fonctionner à des températures élevées, souvent jusqu'à 150°C à 200°C, voire plus dans certains cas.

• Elles offrent une bonne lubrification et une protection contre l'oxydation et la corrosion à des températures élevées, mais peuvent présenter des limites dans les conditions de charge extrême ou de basse vitesse.

Graisse au disulfure de molybdène :

• Une graisse au disulfure de molybdène contient du disulfure de molybdène (MoS2) comme additif principal, en plus de la base d'huile et d'autres additifs.

• Le disulfure de molybdène confère à cette graisse des propriétés lubrifiantes exceptionnelles, notamment dans des conditions de pression élevée, de basse vitesse et de charges importantes.

• Ces graisses sont souvent utilisées dans des applications où une lubrification solide est nécessaire pour réduire le frottement et l'usure, comme dans les engrenages, les roulements et les chaînes soumis à des conditions sévères.

En résumé, la principale différence entre une graisse hautes températures classique et une graisse au disulfure de molybdène réside dans leurs additifs principaux et leurs performances dans des conditions spécifiques. Les graisses hautes températures classiques sont généralement utilisées lorsque des températures élevées sont le principal défi, tandis que les graisses au disulfure de molybdène sont privilégiées dans les applications nécessitant une lubrification solide et une résistance à des conditions de charge extrême.

Merci Bibi, ah non, merci ChatGPT !