Nos amis pollueurs, vivant confortablement grâce aux aides financières de l'Union Européenne, ont sorti tout leur arsenal de gros tracteurs valant chacun des centaines de milliers d'Euros.
Sur des kilomètres, plus de goudron, juste de la boue, comme si les routes étaient soudain devenues soviétiques. Du jamais vu !
Pire, non content de risquer de provoquer des accidents (parce qu'ils "travaillent, eux", refrain bien connu) en dégueulassant les routes, j'en ai eu un qui est sorti de son champ sous mon nez, m'obligeant à ralentir brusquement pour ne pas le percuter. Heureusement, je n'allais vraiment pas vite (70 km/h en ligne droite) sur ce tronçon de route presque propre...
Presque ? Oui, mais pas longtemps : ce charmant plouc a nettoyé ces gros pneus plein de boue sur la chaussée, foutant d'énormes mottes de terre dans tous les sens, mottes que je devais éviter aussi bien avec mes roues qu'avec ma tête. Ça vole haut ces machins, en fait ?
Où sont les paysans de nos anciennes campagnes, ceux qui vivaient du fruit de leur labeur, qui élevaient quelques vaches, cultivaient quelques champs et nourrissaient la France ?
Purée ! Ceux d'aujourd'hui sont les rois de la route, labourent des centaines d'hectares de terre qui pue à mort !
Bref : les cultivateurs de betteraves à sucre, je ne les porte pas dans mon cœur.