Dom, je vois très bien ce que tu veux dire, mais il faut remettre les choses dans leur contexte : deux fourmilières se mettent tout autant dessus, tout comme une colonie de guêpes japonaises attaquera sans pitié une ruche d'abeilles.
Je trouve toujours facile de nous placer au-dessus et à part du règne animal ; quand bien même nous en serions le sommet, nous n'en sommes pas moins des animaux, et nos instincts sont les mêmes. Ce sont principalement nos moyens, qui sont différents.
Par rapport à ce que nous faisons subir à notre planète, c'est en effet malheureux et très alarmant, mais utopiste de penser qu'il aurait pu en être autrement : si nous avions eu la science infuse cela ne se serait pas passé comme ça, mais en êtres empiriques que nous sommes notre apprentissage des outils, de la matière et la maîtrise de ceux-ci se sont faits au fur et à mesure des siècles.
Si je te donne un lac d'eau douce bien poissonneuse pour ta vie et seulement la tienne, ne seras-tu as pas tenté de considérer cette ressource comme illimitée ? Jusqu'à ce que tu découvres suffisamment d'outils mathématiques et que tu comprennes à fond les tenants et les aboutissants de l'écologie et des liens qui unissent les différents acteurs de ton écosystème, te douteras-tu que ton voisin en amont peut ruiner toutes tes ressources ? Ou que tu es toi-même capable de mettre en péril tes voisins en aval, simplement par la sur-pêche, le rejet de déchets, etc ?
Mes exemples sont peut-être un peu simplistes, mais ce que je veux dire c'est que nous avons mis des années et des années à comprendre toutes ces choses, et nous en découvrons encore. Je ne dis pas que cela nous déresponsabilise, mais je trouve cela trop facile de nous jeter la pierre comme une espèce destructrice. Nous le sommes par lien de cause à effet, mais pas par nature.
Je pense qu'aujourd'hui nous prenons tous de plus en plus conscience de ces problèmes, qu'il est peut-être un peu tard, mais que l'on peut espérer que les choses aillent dans un meilleur sens.
Et pour rejoindre le sujet des ovnis et de la vie extraterrestre eh bien dans le même ordre d'idée je trouve beaucoup trop idéaliste que, si l'on considère qu'une forme de vie plus évoluée (ou autant) que la nôtre existe, elle soit forcément plus "sage" que nous ne l'avons été.
Comme l'a dit très justement Theflo, les lois de la physique sont (probablement

) les mêmes partout - la biologie l'est probablement aussi. Il s'agit possiblement d'une limitation de mon cerveau, mais je ne vois pas comment une quelconque espèce, où qu'elle soit, pourrait appréhender son environnement autrement que par le jeu d'essais et d'erreurs.
Qu'il en soit autrement impliquerait a priori qu'à la découverte d'un objet, d'une matière (...), cette espèce soit capable de déduire toutes les conséquences de son utilisation ou de sa transformation sans les avoir encore effectuées.
Voilà un peu ce que je pense de tout ça

Dom n'y voit bien sûr rien contre toi, mais le sujet que tu lançais me semblait intéressant à développer ^^
Quant à croire à une vie autre que la nôtre, comment dire... je ne dirais pas que j'y crois à proprement parler, je me dis juste qu'il n'y a aucune raison que ça ne soit pas le cas ailleurs. Mais aussi banale que puisse paraître la vie, même à l'état moléculaire, il faut bien se souvenir que les conditions d'un développement aussi poussé que celui qui est apparu sur notre planète requiert un concours de (très) nombreuses circonstances auxquelles le hasard n'est pas étranger
